En entreprise, beaucoup de salariés concernés par une maladie chronique, un handicap invisible ou une fragilité psychologique choisissent de garder le silence. Peur d’être jugés, freinés dans leur carrière, ou tout simplement de ne pas être compris : les tabous restent encore très présents.
Résultat : des collaborateurs qui se fatiguent, s’isolent, ou s’absentent au lieu de bénéficier d’un accompagnement adapté.
La clé pour inverser cette tendance ? Créer une véritable culture de confiance. Une entreprise où parler de sa santé n’est pas perçu comme une faiblesse, mais comme une étape vers plus de performance collective.
Un salarié ne parle de sa santé que s’il est convaincu que :
Sans ce climat, le silence devient la règle. Et ce silence a un coût : absentéisme, désengagement, turnover, perte de compétences.
À l’inverse, une culture de confiance favorise la déclaration des situations RQTH, l’accès aux aménagements, et donc la fidélisation des talents.
La première étape pour instaurer la confiance est de poser un cadre clair :
💡 Conseil pratique : intégrer ces informations dans le livret d’accueil et sur l’intranet RH pour qu’elles soient facilement accessibles.
Les managers sont souvent en première ligne, mais manquent de repères. Sans formation, ils peuvent éviter le sujet… ou commettre des maladresses.
Un manager inclusif doit savoir :
Former les managers, c’est leur donner les clés pour être des facilitateurs de confiance et non des freins involontaires.
La confiance ne se construit pas seulement entre un salarié et son manager : elle repose sur l’ensemble de l’organisation.
Plus l’entreprise parle du sujet collectivement, plus les collaborateurs se sentent autorisés à le faire individuellement.
Beaucoup de salariés hésitent à se déclarer par peur d’être perçus comme une contrainte. Pourtant, la majorité des aménagements sont simples et peu coûteux : horaires aménagés, télétravail, matériel ergonomique, logiciels adaptés.
L’entreprise doit présenter ces ajustements comme des outils de performance et non comme des faveurs.
Exemple : “Avec un fauteuil ergonomique et une organisation flexible, ce collaborateur a pu maintenir son activité et rester pleinement opérationnel.”
La confiance se construit dans la durée, pas uniquement à l’embauche.
Dire, faire, et surtout montrer : c’est le triptyque de la confiance.
Enfin, la confiance se construit par le haut. Une direction qui s’engage publiquement envoie un signal fort.
Quand les dirigeants montrent l’exemple, la parole se libère à tous les niveaux.
Instaurer une culture de confiance pour que les salariés osent parler de leur santé n’est pas une démarche ponctuelle. C’est un travail de fond, qui repose sur plusieurs piliers :
Une entreprise qui crée cette culture ne fait pas seulement tomber les tabous : elle renforce son attractivité, sa performance collective et la fidélité de ses talents.

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