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Comment mettre en place une “cellule de confiance” interne ?

10 décembre 2025

De plus en plus d’entreprises cherchent à créer un environnement où les collaborateurs peuvent parler librement de leurs difficultés liées à la santé, au handicap ou à des fragilités personnelles. Mais dans la réalité, beaucoup hésitent encore : peur du jugement, crainte d’impacts sur la carrière, manque de confidentialité.

Pour répondre à ce besoin, certaines organisations mettent en place une “cellule de confiance” interne.
Objectif : offrir aux salariés un espace d’écoute, de conseil et d’orientation, dans un cadre sécurisé et bienveillant.

Alors, comment concevoir une cellule de confiance efficace et crédible ? Voici les étapes clés.

1. Définir clairement la mission de la cellule

Avant toute mise en place, il est essentiel de préciser le rôle de cette cellule. Elle peut couvrir :

  • L’écoute des salariés confrontés à une maladie chronique, un handicap visible ou invisible, ou une difficulté de santé ponctuelle.

  • L’orientation vers les bons interlocuteurs : RH, référent handicap, médecin du travail, assistante sociale, partenaires externes.

  • La médiation en cas de besoin entre le collaborateur, son manager et l’entreprise.

  • La sensibilisation : remonter des besoins, proposer des actions d’information ou de formation.

Une cellule de confiance n’est pas un service médical ni une cellule psychologique d’urgence. C’est avant tout un espace de relais et d’accompagnement.

2. Choisir les bons interlocuteurs

La légitimité d’une cellule de confiance repose sur la qualité de ses membres.

  • Diversité des profils : RH, référent handicap, représentant QVCT, éventuellement un salarié volontaire formé à l’écoute.

  • Compétences spécifiques : formation à l’écoute active, connaissance des dispositifs handicap et santé au travail, maîtrise des enjeux de confidentialité.

  • Neutralité perçue : les membres doivent être identifiés comme des personnes de confiance, capables de garder la distance nécessaire vis-à-vis de la hiérarchie.

Certaines entreprises choisissent d’intégrer aussi des partenaires externes (patients partenaires, experts du vécu, associations) pour renforcer la crédibilité et la proximité.

3. Garantir la confidentialité et la sécurité des échanges

La confidentialité est le pilier d’une cellule de confiance. Sans elle, les collaborateurs n’oseront pas franchir la porte.

  • Charte claire : expliquer ce qui peut être partagé ou non, et à qui.

  • Engagement des membres : formation à la déontologie et signature d’un accord de confidentialité.

  • Communication transparente : rappeler régulièrement aux salariés que leurs propos ne seront pas utilisés contre eux.

Confiance = confidentialité + transparence. Sans cela, la cellule perd sa raison d’être.

4. Rendre la cellule visible et accessible

Une cellule de confiance ne peut fonctionner que si les salariés savent qu’elle existe et comment la contacter.

  • Canaux multiples : adresse e-mail dédiée, numéro de téléphone, permanences physiques ou en visioconférence.

  • Communication interne : affiches, intranet, newsletters, interventions lors d’événements (SEEPH, QVCT, séminaires).

  • Accessibilité garantie : horaires compatibles avec les contraintes des salariés, possibilité d’échanges à distance.

Plus la cellule est visible et simple d’accès, plus elle sera utilisée.

5. Instaurer une démarche proactive

La cellule ne doit pas seulement attendre que les salariés viennent à elle. Elle doit aussi aller vers.

  • Proposer régulièrement des ateliers ou temps de parole collectifs.

  • Envoyer des rappels ponctuels (“La cellule de confiance est là pour vous écouter en toute confidentialité”).

  • Collaborer avec les managers pour repérer des situations à risque, sans jamais rompre la confidentialité.

La proactivité montre que la cellule est vivante et réellement investie dans l’inclusion.

6. Évaluer et ajuster le dispositif

Comme toute démarche RH, une cellule de confiance doit être évaluée dans le temps :

  • Indicateurs quantitatifs : nombre de sollicitations, thématiques abordées, orientation vers d’autres services.

  • Indicateurs qualitatifs : satisfaction des salariés, confiance perçue, efficacité des solutions proposées.

  • Retour d’expérience : organiser un bilan annuel pour ajuster le dispositif et l’adapter aux évolutions de l’entreprise.

Mesurer, c’est démontrer que la cellule est utile et qu’elle s’inscrit dans une démarche d’amélioration continue.

7. Intégrer la cellule à la culture d’entreprise

Une cellule de confiance n’est pas une structure isolée. Pour être efficace, elle doit s’ancrer dans la culture globale d’inclusion et de santé au travail.

  • Lien avec la mission handicap : pour garantir une cohérence et mutualiser les ressources.

  • Articulation avec les politiques RSE et QVCT : montrer que la démarche s’inscrit dans une vision d’ensemble.

  • Communication de la direction : afficher un soutien clair de la gouvernance pour renforcer la crédibilité.

La cellule de confiance doit être perçue comme un élément central d’une stratégie inclusive.

Conclusion

Mettre en place une cellule de confiance interne est une démarche forte pour encourager les collaborateurs à parler de leurs défis de santé sans crainte.

Les étapes clés :

  1. Définir clairement sa mission.

  2. Choisir des interlocuteurs légitimes et formés.

  3. Garantir une confidentialité absolue.

  4. Rendre le dispositif visible et accessible.

  5. Adopter une posture proactive.

  6. Évaluer et ajuster régulièrement.

  7. L’ancrer dans la culture globale de l’entreprise.

Plus qu’un outil RH, la cellule de confiance est un levier de performance et de cohésion. Elle montre que l’entreprise ne se contente pas de répondre à une obligation légale, mais qu’elle investit dans une culture durable de respect et de soutien.

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