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Comment structurer une mission handicap efficace en 5 étapes ?

8 octobre 2025

De plus en plus d’entreprises prennent conscience que le handicap n’est pas seulement une question de conformité légale (atteindre les 6 % fixés par l’Obligation d’Emploi de Travailleurs Handicapés – OETH).
Une mission handicap efficace est avant tout un levier stratégique : elle favorise l’inclusion, renforce la performance collective, améliore la marque employeur et soutient la fidélisation des talents.

Mais comment passer de l’intention à une mission handicap réellement opérationnelle et crédible ? Voici un guide en 5 étapes clés.

1. Poser un diagnostic clair de la situation

La première étape d’une mission handicap réussie consiste à connaître son point de départ.

  • Cartographier l’existant : combien de salariés ont une RQTH déclarée ? Quels aménagements sont déjà en place ?

  • Analyser les pratiques RH : recrutement, intégration, gestion de carrière, formation.

  • Identifier les freins : faible taux de déclaration RQTH, manque de sensibilisation, process non adaptés.

Un diagnostic précis permet de fixer des objectifs réalistes et de bâtir une feuille de route adaptée à la taille et à la culture de l’entreprise.

2. Définir une stratégie et des objectifs mesurables

Une mission handicap efficace ne peut pas se limiter à de bonnes intentions. Elle doit être structurée autour d’objectifs clairs.

  • Fixer des priorités : recrutement de nouveaux collaborateurs RQTH, maintien dans l’emploi, sensibilisation des équipes, accessibilité numérique ou physique.

  • Définir des indicateurs de suivi : taux d’emploi de travailleurs handicapés, nombre de salariés déclarant leur RQTH, satisfaction des collaborateurs concernés, nombre de managers formés.

  • Aligner la mission handicap avec la stratégie globale de l’entreprise (RSE, QVCT, politique diversité et inclusion).

Conseil : positionner la mission handicap comme un projet transversal et non comme une action isolée du service RH.

3. Nommer un référent handicap et mobiliser les parties prenantes

Une mission handicap ne peut pas reposer uniquement sur une personne motivée. Elle doit s’appuyer sur un réseau d’acteurs engagés.

  • Le référent handicap : obligatoire dans les entreprises de plus de 250 salariés, mais recommandé partout. C’est l’interlocuteur central des collaborateurs, managers et partenaires externes.

  • Les managers : en première ligne pour accueillir, accompagner et aménager les postes.

  • Les représentants du personnel et le CSE : relais essentiels pour sensibiliser et co-construire des solutions.

  • Les partenaires externes : Cap emploi, Agefiph, organismes de formation, plateformes spécialisées comme Coline.

Une mission handicap efficace repose sur la coopération : sans relais, elle risque de rester théorique.

4. Mettre en place des actions concrètes et visibles

Une fois les objectifs définis, il est temps de passer à l’action. L’efficacité d’une mission handicap se mesure dans le quotidien des collaborateurs.

Parmi les actions à privilégier :

  • Sensibilisation : campagnes internes, ateliers, conférences sur le handicap visible et invisible.

  • Formation : outiller les managers et les recruteurs pour adopter les bons réflexes.

  • Recrutement inclusif : adapter les offres d’emploi, travailler avec des partenaires spécialisés, valoriser les engagements sur le site carrière.

  • Maintien dans l’emploi : mettre en place des accompagnements personnalisés (assistants sociaux, patients partenaires, psychologues).

  • Aménagements : flexibilité des horaires, télétravail, équipements ergonomiques, logiciels accessibles.

Des actions concrètes, visibles et répétées renforcent la crédibilité de la mission handicap et incitent davantage de salariés à se déclarer.

5. Évaluer et ajuster en continu

Une mission handicap n’est pas figée : elle doit évoluer avec l’entreprise et avec les besoins des collaborateurs.

  • Suivi régulier : mesurer les résultats par rapport aux indicateurs fixés.

  • Recueil du feedback : interroger les salariés concernés et les managers pour identifier ce qui fonctionne et ce qui doit être amélioré.

  • Communication des résultats : partager les avancées (taux d’emploi, actions menées) en interne et en externe pour valoriser la démarche.

  • Ajustements : adapter les priorités chaque année en fonction des retours et du contexte.

Évaluer, c’est prouver que la mission handicap est vivante, utile et en amélioration continue.

Conclusion

Structurer une mission handicap efficace repose sur 5 étapes clés :

  1. Poser un diagnostic clair.

  2. Définir une stratégie et des objectifs mesurables.

  3. Nommer un référent handicap et mobiliser les acteurs.

  4. Mettre en place des actions concrètes et visibles.

  5. Évaluer et ajuster régulièrement.

Au-delà de l’obligation légale, une mission handicap bien construite est une opportunité stratégique. Elle permet de renforcer la cohésion interne, d’améliorer la marque employeur, de fidéliser les collaborateurs et de contribuer à une véritable culture inclusive.

En bref, investir dans une mission handicap, ce n’est pas seulement cocher une case réglementaire : c’est transformer l’entreprise en un environnement plus humain, plus performant et plus attractif.

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